Estaminet Tomeno Mercier

Estaminet Tomeno Mercier

01 janvier 2013

Je suis allée chez Jojo, c'était ouvert, enfin non, fermé, enfin...

Le matin, nous faisons un petit tour du quartier et nous passons devant "le Vieux Belleville", autrement nommé "Chez Jojo". C'est cette fois-ci encore fermé, peut-être trop tôt, peut-être n'ouvre-t-il pas le lundi.

L'après-midi, je refais un tour du quartier. Je dois aller à la librairie "Le genre urbain", c'est à deux pas de chez Jojo. Il paraît qu'ils ont le calendrier de chez Plonk et Replonk, et les cartes postales des mêmes Plonk et Replonk. Vous ne connaissez pas? Allez faire un tour ici http://www.plonkreplonk.ch/..... Depuis que je les ai rencontrés, Plonk et Replonk, je ne m'en suis pas remise. Et passer une année sans leur calendrier, c'est carrément impossible.

J'arrive à nouveau devant le Vieux Belleville. Les grands volets de bois qu'on installe devant la devanture sont toujours là, mais la porte est ouverte. Il ouvre, Jojo? Ce jour serait un jour béni des dieux? Il va jouer de l'accordéon?

J'aperçois une femme accoudée au bar, deux hommes sont dans le bistrot, en plus de Jojo qui trône derrière le comptoir. Il n'est pas du tout comme je l'imaginais, Jojo. Grand, élancé, la classe. On se fait de ces idées toutes faites, des fois. Suffit d'entendre le mot accordéon, et Jojo doit ressembler à Benard Lubat!

Bon, je me glisse par la porte: "C'est ouvert? Je peux entrer?"
"Ah non, c'est fermé, désolé!"
"Bon, ce n'est pas grave, à une prochaine fois". 

Alors en fait, c'était ouvert, mais fermé; ou fermé, mais ouvert; enfin... c'est comme on veut.

En tout cas, j'ai vu Jojo, et je reviendrai.